Quand le père noël joue la rentabilité.

L’histoire commence par une lettre écrite au Père Noël par une petite fille.
« Cher Père Noël, j’aimerai comme cadeau une console de jeu. Mon petit frère aimerait lui : un camion, un avion et un bus ».
A la réception du courrier le Père Noël a pris en charge la demande. Pour certains cadeaux le traditionnel traîneau est toujours employé, mais pour d’autres il délègue la tâche à des partenaires.
Donc l’envoi de la console de jeu a été remis à la renommée et presque aussi traditionnelle que le traîneau, Poste Suisse. Vous savez ce bel emblème synonyme dans nos âmes d’helvètes de qualité et ponctualité.
Et bien la fameuse Poste a perdu le cadeau. Dommage, un 23 décembre de perdre les paquets du Père Noël. Mais un accident peut toujours survenir. La petite fille, compréhensive, ne se plaint pas et attend patiemment.
Du côté du Pôle Nord, un 2ème envoi est organisé. Il arrivera après le 25 décembre mais fera la joie de la demoiselle.

Toute l’histoire pourrait s’arrêter là. Mais non !

Comme par miracle, ça doit être les Rois Mages, mais le 1er envoi arrive finalement à mi-janvier.
Mais où était donc caché ce cadeau? Il faut dire que le carton était d’environ 5kg et 50cm3. Peut-être a-t-il traîné des semaines durant au fond d’un camion ? Ou plutôt dans un hangar, afin d’attendre des jours moins chargés pour être livré ?
La deuxième solution me paraît, économiquement, tellement plus logique. La suite de l’histoire ne peut que confirmer mon sentiment.
Honnêtes, les parents de la petite fille décident de renvoyer le 1er paquet au Père Noël. La poste est contactée pour en déterminer les modalités. La réponse est surprenante.

« Contactez l’expéditeur pour qu’il vous renvoie une étiquette affranchie ou passez à un office de poste, mais dans ce cas ce sera à vous de le payer ».

Vous avez bien compris: la poste s’est trompée, a perdu le colis, mais trouve encore le moyen de faire du profit sur le dos du Père Noël ou de la petite fille. C’est au choix.

Seulement après que les parents eurent signalé leur mécontentement, la poste propose d’envoyer le montant de la somme en timbres.
Acceptant le compromis les parents, un peu énervés, pensent que le cauchemar prend fin. Mais non, car en fait, la poste ne peut rien faire pour le moment car l’incident ouvert pour la recherche du colis perdu n’est pas encore résolu.

« Ho hé de la poste ! Le colis est arrivé, mais on n’en veut plus ! »

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